La caféine est présente dans certains médicaments tels que les antalgiques, les anti-migraineux, les psychostimulants, les antiépileptiques, les antiasthéniques, les vasodilatateurs.
Dans les médicaments antalgiques, qui sont des médicaments luttant contre la douleur, la caféine peut être utilisée comme principe actif. On le retrouve notamment dans l’Actron, la Céfaline Hauth 500 mg, et le Sedaspir CPR. Dans les antiasthéniques, médicaments luttant contre la fatigue, la caféine exploite son pouvoir stimulant, notamment l’augmentation de la fréquence cardiaque. On la retrouve dans le Sarvit à la glucuronamide et le Guronsan.
En
effet, cette molécule permet de diminuer l’intensité et la durée des migraines
grâce à ses effets vasoconstricteurs et analgésiques. La
caféine entraîne une vasoconstriction qui est en fait une réduction du calibre des
vaisseaux. Ceci participe à la
vasomotricité, autrement dit, la régulation de la circulation du sang. Elle resserre les
vaisseaux sanguins dilatés ce qui soulage la douleur.
Associée à certains médicaments, comme le paracétamol ou l’aspirine, elle diminue l’intensité et la durée des migraines.
Si l'on a l'habitude de prendre du café, le fait de ne plus en consommer régulièrement pourrait entrainer des conséquences physiques et/ou mentales comme par exemple une migraine. Les médicaments contenant de la caféine pourraient réequilibrer l’apport de
caféine dans le sang et donc éviter une migraine due à un manque.
Ainsi, la caféine dilate les vaisseaux sanguins du corps ce qui entraîne une meilleure circulation sanguine. Certains sportifs recherchent ce pouvoir lors d’un effort et ont recours à des médicaments présentant de la caféine. Par exemple, le Gynergène contient de l'Ergotamine à 1 mg et de la caféine à 100 mg.
 |
| schéma de la vasoconstriction et de la vasodilatation |
De plus, d’après
une étude, parue dans la Cochrane Library (un site regroupant les informations et les
études statistiques concernant le domaine médical) : l’ajout de caféine à
un anti-douleur augmenterait la sensation de soulagement de la douleur chez les
participants à l’étude. Cependant, le résultat est basé sur le ressenti de la
douleur par les patients et non sur un mécanisme moléculaire connu de la
caféine. Mais, étant donné que la caféine est un
vasodilatateur, on pourrait penser que l'effet ressenti est dû à cette qualité là.
Nous savons aussi que la caféine bloque le récepteur de l'adénosine dans les cellules du vaisseau sanguin, provoquant une vasoconstriction. Ceci participe à la vasomotricité, c'est à dire, la régulation de la circulation du sang. Elle resserre les vaisseaux sanguins dilatés, soulageant ainsi la douleur grâce à ses effets antidouleurs.
Par exemple, Claradol 500mg caféine est composé de paracétamol ayant un rôle d'antalgique. Quant à la caféine, elle joue le rôle d'adjuvant.
Des
médicaments avec de la caféine sont également utilisés pour traiter l’asthme.
L’inhibition de l’activité des phosphodiestérases par la caféine est
faible. Cependant, cette action minime
provoque la relaxation des muscles pulmonaires des bronches. Cette action a un effet favorable sur les crises d'asthme. De plus, la caféine est une molécule
très semblable à la théophylline qui est un bronchodilatateur: un médicament
servant à ouvrir les voies respiratoires des poumons et qui facilite donc la respiration d'un individu atteint d'asthme.